Extrait du livre familial des Blackwell, institut de Londres"1er décembre 1992, naissance de Sian Eliana Ann, Blackwell, fille de Erik Blackwell et Shailene Blackwell née Trueblood."
- témoignage anonyme de l'institut de Berlin a écrit:
- "Sian? Ah, je ne la connais que depuis quelques années, elle est arrivée il y a 3 ans c'est ça? Oui, je vois parfaitement qui c'est. C'est la brune là sur la photo. Elle est partie il y a plus d'un an, pour retourner a Idris il me semble. Mais non contente de se battre plutôt bien, elle a une langue qui peut te faire un foutu trou dans la tête, tellement elle est acérée parfois"
- Sa propre mère a écrit:
- "Elle a changé par rapport à... avant. Elle est devenue plus dure, plus forte... Mais malheuresement cela va de pair avec son insolence et sa manie de chercher des problèmes!" soupir desespéré
- Leur voisin a écrit:
- "Un vrai nid a embrouilles cette fille. On ne sait jamais quelle bêtise elle va faire! Tenez, la dernière fois, elle a utilisé un vieux manteau pour en faire une luge. Sauf qu'elle a décidé de faire ça sur les pelouses des résidences. Quand j'ai dit quelque chose, elle m'a remis en place. J'ai cru que j'allais mourir! Euh... Lui dites pas que ca vient de moi s'il vous plaît!" soupir desespéré
Extraits du journal de Sian Blackwell, source privée"Cher jou... J'ai jamais compris pourquoi les gens écrivaient cher journal... Comme si je journal allait les lire plus tard... Non mais, faudra qu'on m'explique un jour ça... Bref, j'inaugure ce merveilleux carnet que j'ai reçu ce matin. Je vais t'appeler J tiens, comme journal!
J'ai eu 12 ans hier, et j'ai eu de merveilleux cadeaux. Oui, des armes, des vêtements, des livres et ce merveilleux carnet, je ne sais pas qui me l'a offert, mais je le remercie beaucoup! C'était un anniversaire assez marrant au fond, c'était encore juste avec mes parents, mes sœurs. Puis il y avait les merveilleux gâteaux d’Anna, que la cuisinière avait confectionné. Ah oui, point important, Père n'est pas revenu sur sa décision de me former à Londres, ainsi, je restais proche de Rosie, ma soeur cadette. Père m'a promis qu'il allait m'apprendre de nouvelles choses avec les armes que j'ai eu en cadeau. Il a prononcé un truc a propos du fait d'être l’aînée Blackwell, mais quand tu me colle un poignard aussi beau que celui que j'ai eu sous les yeux, je ne peux pas écouter. Mais bon, il va finir par se répéter hein?"
"J, je ne sais pas quoi penser. J'ai vu des gens venir et partir aujourd'hui, il se passe vraiment quelque chose, mais je ne sais pas exactement quoi, apparemment il y aurait eu des soucis avec les downworlders, mais... là encore, si j'imitais ma mère ça serait quelque chose du genre "Sian Eliana Ann, qu'a dit ton père il y a une heure? Va réviser tes runes, nom d'un ange! Et arrête de chercher, ça ne te concerne pas!" Bon d'accord, j'admets que ma recherche des cadeaux de Noel a du lui laisser quelque chose bloqué dans la gorge aujourd'hui encore, mais c'était pas de ma faute c'était un pari avec Rosie! (que j'ai gagné of-course)"
"J, je suis énervée. Bon, Père avait décidé de m'entraîner lui même, car pour lui, une femme Blackwell de Londres, aînée de surcroît et chasseuse, se doit d'être excellente. Quand bien même je puisse avoir les meilleures appréciations sur mes entraînements, ce n'est jamais assez. Il a décidé de m'expliquer les bases pour mieux réussir certaines choses. Mais au fond, il ne fait que critiquer "Pose ton pieeed a droite. Je t'ai dit a droite! Qu'est ce que tu comprends pas, à droite!" et ça a légèrement tendance a me gonfler. Puis on a eu de la visite d'Idris. Je ne sais pas c'est, mais il paraît qu'ils vont dormir ici, on en saura plus au dîner ce soir!"
"ARGH. Je veux aller en mission moi aussi. Ils sont tous partis. TOUS. Et moi, je suis restée là, sous pretexte qu'une jeune fille de 14 ans doit rester à la maison. Ah ah, ils plaisantent là hein? J'ai cru voir une moto garée plus haut dans la rue, je me demande comment ca se roule ce genre de choses, je devrais peut être..."
"J, je suis punie. J'ai pris le scooter d'un mortel et l'ai ramené a l'institut. Rien de bien méchant en soit n'est ce pas? Je l'ai un peu conduit devant l'institut. C'est tellement facile a conduire, tu t'installe et t’accélères! Bref, ca aurait été magique (oui, dans tous les sens du terme), si mes parents n'étaient pas rentrés de leur mission en avance, parce que sur le coup, me faire crier dessus tout en conduisant un bolide, ca donne rarement des belles choses... Et dire bonjour a un mur, c'était pas mon projet initial. Les laides éraflures et bleus sur ma jambe et mon coude peuvent en témoigner, et comme par hasard, la rune de soin, je l'ai pas encore apprise, et mes parents ont décidé d'agir comme des humains en refusant tout iratze ou potion pour guérir en un clin d'oeil, du coup, je suis bloquée dans ma chambre, consignée, ils disent. Je suis sure qu'ils sont trop contents de m'avoir sous la main en fait! Je suis sure que tu rigole en ce moment même! Rosie a tenté de me soigner a la terrestre, j'ai jamais autant crié de ma vie, ils aiment souffrir a ce point?"
"J, l'heure est grave. Ou pas. J'ai toujours rêvé d'écrire ça en fait. Non, j'ai 15 ans depuis une semaine, je ne sais pas quoi dire. On m'a demandé si je me sentais plus adulte maintenant, j'ai ri. En quoi avoir 15 ans allait me rendre plus mature qu'il y a 1 mois? La blague. J'ai été faire un tour dans Londres hier aussi, sans me cacher. C'était tellement festif. Puis il y avait ce vendeur qui était plutôt mignon en plus... Je m'égare. Donc je disais que j'étais allée dans le monde terrestre, et je me posais une question bête, comment font-ils pour ne rien voir? Je veux dire, leurs shows télévisés ont l'air plein de monstres démoniaques, de sorcières, mais par contre dans la réalité, ils n'y croient pas? Ah ah. Ce matin, j'ai encore été m'entraîner, Père dit que je me suis grandement améliorée, je ne sais pas comment je dois le prendre, j'ai fait ce que mon professeur m'avait apprit... Il va peut être me lâcher maintenant! Je suis aussi inquiète. Rosie ne va pas bien. Elle a des périodes ou elle tousse comme si elle tentait d'évacuer un poison de sa gorge. Soigne toi bien petite soeur!"
" J, je suis encore punie. La cause? Accroche toi, je suis punie parce que j'ai été un peu trop franche avec un de nos invités. Ou va le monde? Le mec il vient chez nous, il commence a toucher a MES affaires. Oui, les miennes. Et je n'ai pas le droit de lui dire de garder ses sales pattes loin de mon bouquin? Bref, ils sont tous en bas en train de manger du gâteau, et moi je suis dans la salle d'armes a devoir bosser mes lancers de lames... Ou pas. Je suis en train d'écrire, et j'ai pas l'intention de lever le petit doigt vers la cible. Rosie avait l'air de dire qu'elle allait me cacher une part de toute manière. Si vous saviez comment je l'aime ma sœur a ce moment précis!"
"J, il paraît que je vais avoir l'institut pour moi, enfin sans les parents je veux dire, la nuit prochaine. Ils sont tous allés faire je ne sais pas quoi, je ne sais pas ou. Enfin si. Je pense avoir une idée, ils cherchent un remede pour Rosie. Et là, ils vont partir voir un grand mage a Idris. Ce qui faisait que j'étais seule. Sans couvre feu. Amen. Donc l'idée ca va être de profiter! "
"J, j'ai pleiiin de choses a te raconter. Déjà, j'ai eu l'institut pour moi. C'étaiiit tellement bien. Du coup, j'en ai profité pour sortir un peu. Une fille de 17 ans doit profiter de sa jeunesse non? Bref, j'ai mis une jolie robe noire, et des bottes. En gage de sécurité, j'avais quand même posé une lame dans une de mes bottes, et un poignard dans l'autre. Ne savait-on jamais. Et j'avais raison. Je suis allée en boite, j'ai dansé, j'ai aussi un peu bu, j'ai discuté aussi, surtout avec le beau barman. Tom, 19 ans. Etudiant. Oui, j'suis douée pour enregistrer ce genre d'infos t'as vu? Bref, c'était cool, mais quand j'ai voulu rentrer à l'institut... J'ai eu comme qui dirait un léger accrochage. Avec des gens cachés dans une impasse, juste derrière la boîte. Des humains, qui trouvaient que me demander si venir avec eux faire du backseat ça m’intéresserait. J'ai pas vraiment aimé la blague tu vois. Je ne suis pas une traînée, et vu leurs faces... Herm. J'ai du me défendre un peu donc. C'était plutôt drôle d'ailleurs, comme si ils ne s'y attendaient pas. Sauf que dans le lot, y'en a un qui m'a posé un peu plus de souci... Pour cause, si c'était un humain, il avait comme qui dirait un gros souci esthétique. A le comparer a mes livres de cours, j'avais trouvé le premier démon/monstre (rayer la mention inutile) de ma vie. Quand tous les autres ont détallés, il est resté là. Avant de rire. Et moi évidemment, j'ai pas pu m'empêcher de le charrier. Je crois même lui avoir conseillé un bon dermato, mais passons. Et après de longues minutes de combat, j'ai fini par l'avoir. Je savais que les lames étaient une bonne idée. Bref, tu aurais vu mon état, toi même tu te serais foutu de moi. Ma robe était déchirée par endroit, j'étais décoiffée, démaquillée. Une vraie bombe, sisi. Et devine qui a débarqué en mode superman en retard? Je te le donne en mille, le barman. Qui a voulu que j'aille voir la police, présumant que j'avais eu de sérieux problèmes. J'ai du lui dire que ca allait, ils m'avaient fait plus peur que mal, et il a insisté pour me ramener chez moi. Bon d'accord, il avait une voiture, j'étais a l'autre bout de la ville, c'était une idée pas trop mauvaise en soi. Il m'a déposé quelques maisons plus haut au final. Et j'ai eu le droit a son numéro. Bref, tu y crois toi? "
"J. J'en ai profité que les parents ne soit là pour filer voir Tom, on avait rendez vous au cinéma. Je ne savais pas exactement ce qu'on allait voir (ouais, j'ai pas le temps de suivre ce qui se fait chez les terrestres. Je sais déjà ce qu'est le cinéma, et croyez moi, c'est beaucoup!) mais j'étais comme un ressort. Pour information, avant que je ne dise la suite, j'en suis pas amoureuse hein, mais disons que je l'apprécie... assez
J'portais un de mes pantalons noirs habituels et mes bottes. J'avais pris un de mes pulls favoris et tout, et j'y suis allée. On a été voir un film drôle, mangé du pop-corn. Il est vraiment cool,
et il a les lèvres douces."
"J, je n'ai même pas la foi de lui renvoyer un message. Rosie est à l'hopital. Elle est gravement atteinte par un cancer, et moi, je suis incapable de la faire rire, ou quoi que ce soit. Alors je lui ai tout raconté un après midi. C'était bien la seule a qui je faisais pleinement confiance. Je lui ai raconté la rencontre, nos rendez vous. Je crois qu'il fallait que je le lui dise. Puis que lorsqu'elle irait mieux, je l’emmènerais au cinéma elle aussi, et qu'on ira se balader comme deux terrestres. Même si ca a eu l'air de la soulager et de la faire rire, comment dire qu'a l’intérieur, je m'écroulais. J'ai fais bonne figure pour elle. Elle m'a même encouragée a lui envoyer des messages... Mais moi, la seule chose que je voulais c'était qu'elle aille mieux. Quand je suis sortie, je n'avais jamais autant pleuré de ma vie. Parce que l'air de rien, je la considére comme la personne la plus proche de moi."
"Ca fait un mois, et l'état de Rosie continue de décliner. Je ne sais plus ou j'en suis. J'ai rappelé Tom, et j'ai été manger avec lui. Enfin si j'avais pu avaler quelque chose, mais bizarrement, il ne l'a pas mal prit. Au contraire même. Il est resté. Ma mère a trouvé le numéro de Tom sur mon bureau. Inutile de dire que j'ai eu droit a un sermon, encore avec mes trois prénoms, sur le pourquoi du comment qu'un terrestre et un chasseur d'ombre ne peuvent s'accommoder. Et je crois que ma réponse, elle ne l'avait pas sentie venir non plus. J'étais fatiguée, je voulais aller voir Rosie, et elle commençait a me gonfler. T'es curieux toi aussi hein? "De toute manière, je te parle pas de l'épouser moi. Je parle de m'amuser et me changer les idées." Bon d'accord, c'est pas vraiment vrai, mais au moins, elle a arrêté de me crier dans les oreilles, et j'ai pu récupérer mon papier tranquillement."
"Ils ont mis Rosie dans une chambre a part. Avec un droit de visite permanent pour nous. Si tu la voyais J, c'est une si petite chose, dans son lit. Elle à l'air si fragile. Tu sais, je lui avais même promis qu'un soir, je lui présenterais Tom. Elle en avait tellement entendu parler... Qu'un soir, on y est allé. J'avais peur, et quelque part, il devait le sentir. Je me souviendrais toujours qu'il était là, à me tenir la main quand ça n'allait pas. A discuter avec nous. Et je me souviendrais aussi toujours des pouces levées de ma sœur quand on était partis. Comme si on avait sa bénédiction."
"J, je ne sais plus quoi faire. Il est parfait. Mais trop humain. Il m'arrive de passer la nuit chez lui, de plus en plus souvent ces derniers temps, et même si je ne le dis pas, je me demande à quoi ça va nous mener. On s'entend parfaitement, mais il y a toujours ce non-dit entre nous. Il n'a jamais vu mes runes, ou mes rares cicatrices, quand bien même je puisse me tenir sans vêtements. Il ne sait pas grand chose de ma famille... et l'air de rien, ça pèse. J'en suis amoureuse, ça c'est évident. Mais le Clave ne laissera jamais passer ça, ils sont trop classiques. Quand à ma famille, je ris d'avance. Mais je préfère ne rien lui dire pour l'instant. Puis l'autre idiot est encore revenu là. Oui, tu te souviens du mec a cause de qui j'avais été punie, parce qu'il fouillait dans MES affaires? Il était encore là avec son petit sourire suffisant. Je vais le coincer un jour, il ne va rien comprendre. J'ai 18 ans, je vais enfin pouvoir te dire ma façon de penser!"
"Elle est partie. ELLE EST PARTIE. Tu n'avais pas le droit Rosie. Tu étais la seule qui me comprenais totalement. Tu étais le soleil de cette maison. Et tu es partie. Mère est séquestrée dans sa chambre depuis son enterrement. Père est à faire je ne sais pas quoi, je ne sais pas ou, je ne l'ai pas revu depuis. Et moi, moi. Je suis là dans notre chambre a pleurer. Je m'attend encore a te voir passer le pas de la porte et a te moquer de moi parce que j'ai l'air de pleurer. Si tu savais comment ça me ferait plaisir ça... Tu me manque Rosie."
"Je viens de fêter mon 19éme anniversaire, et personne n'avait envie de le fêter, moi la première. Père est brièvement revenu, pour me souhaiter mon anniversaire, à déposé une boite a côté de moi et est reparti, annonçant revenir bientôt. Je crois que l'institut devient étouffant pour tous. Mère a annoncé partir au manoir a Idris. Je suis donc là, seule, à Londres. H-B Sian."
"J, ça fait 7 jours qu'on s'est séparés. Je ne sais pas quoi te dire d'autres. Je lui ai annoncé que je déménageais. Excuse futile, pour cacher mes origines. Il était même prêt pour une relation longue distance... Et moi, je me contentais de pleurer silencieusement. Parce que je n'étais pas prête a renoncer a mon monde. Ni a le condamner au mien. Je préférais me détruire moi, c'était plus facile comme ça. Je l'étais déjà a moitié avec la mort de Rosie. On était ensemble depuis plus de deux. Et ça c'est arrêté comme ça avait commencé, n'importe comment. J'ai passé ma semaine a m'entraîner jusqu’à m'endormir dans la salle d'armes. J'ai couru jusqu'à ne plus penser. Je suis allée au club un soir. Cachée, comme une fugitive sous une rune d'invisibilité. On semblait si misérables tous les deux. Moi, pleurant silencieusement, et lui qui se concentrait sur son travail, une expression sombre et triste sur le visage. Je me détruis peu à peu, et bizarrement, ça ne me fait plus rien. Il m'a rappelée après ça tu sais, j'aurais préféré qu'il me haïsse, mais même pas. Les messages qu'il avait laissé me donnaient envie de disparaître de la surface de la terre. Rosie devrait avoir honte à l'heure qu'il est, je le sais, mais je n'y peux rien"
"J, je sais que je t'ai délaissé dernièrement, mais je suis en voyage. J'étais a l'institut de Paris il y a encore quelques jours, et je suis en route pour celui de Berlin. Ça me vide l'esprit de voyager, et j'en apprend tellement plus. J'ai regardé mon téléphone, il m'a a nouveau appelée aujourd'hui. J'ai failli décrocher, je l'avoue, mais je ne dois pas. Alors je me suis contentée de rouler, sans y penser. J'ai juste fais comme si plus rien n'existait, je n'étais plus qu'une chasseuse d'ombre sans passé, ni futur."
"J, je suis de retour a Londres. Paraît que j'étais demandée de toute urgence (je précise c'était y'a deux semaines). Du coup, je suis rentrée en moto. J'en ai profité pour m'arrêter dans certaines villes en France et en Allemagne. J'ai bien du prendre 10kg. Quand je suis rentrée, inutile de préciser encore une fois que j'ai eu droit a un sermon en bonne et due forme... Mais par mon père cette fois, et une gifle devant mon air moqueur. Il paraît que j'ai changé, que je suis devenue plus froide et énervante. Surement. Mais ils s'y feront. Tous."
"J'ai flanché hier soir. J'avais été consignée dans notre ancienne chambre avec Rosie. Et j'ai fini par fondre en larme, avant de sortir. Inconsciemment, j'ai été le voir. Il n'avait pas l'air bien, et moi non plus. J'aurais préféré qu'il me haïsse. Qu'il me rejette de tout son être. Mais non, il était inquiet. Inquiet de tout. Je me souviendrais toujours de sa mine rassurée, de son sourire en coin. Mais je savais tout aussi bien que c'était un jeu très dangereux. J'ai bu. Beaucoup. Je ne saurais même pas expliquer comment on en était redevenus là, allongés dans le même lit, le matin suivant. Je m'étais même dit sur un coup de tête que je risquais de tout lui dire, mais j'en avais été incapable. Au lieu de ça, j'avais juste passé ma main dans ses cheveux alors qu'il dormait, et j'ai commencé bêtement a parler. Comme si je m'attendais a ce qu'il réponde. J'avais laissé une lettre pour lui expliquer a quel point ma vie était chaotique. Que je ne lui souhaitais pas de me voir comme ça, que je lui demandais d'aller de l'avant. Et je suis partie de sa vie. Définitivement."
"J, Je suis retournée a Idris, et on m'a affectée a Berlin. J'essaie d'être contente. Père est retourné a Londres, mère pense y retourner aussi. Pour l'instant je ne me sens pas d'attaque a y retourner. L'institut est bien trop pesant. Et j'y penserais trop. Je pars demain. J'ai demandé a récupérer ma moto a Londres, ils ont accepté. Berlin me voilà!"
"J, je suis bien installée a Berlin, c'est une autre façon de vivre dirons nous. Tu étais surement mon plus grand confident ces 8 dernières années mais je vais tenter d'avancer sans. Bye my friend, see ya later!"