MANILA'S INSTITUTE — s'adaptant à la modernité de sa ville, l'institut de manila s'est installé, il y a vingt ans environ, dans un des grands immeubles du quartier d'affaires de la capitale. l'entreprise appartient officiellement à une entreprise dirigée par un terrestre clairvoyant, mais depuis deux décennies, c'est l'enclave qui lui paie le loyer pour abriter les chasseurs d'ombres de la ville entre ses murs. bien des étages sont consacrés aux habitations, et les fenêtres sont constamment sous illusion pour éviter les voisins indiscrets. si des habitants de la ville ont parfois fait circuler des rumeurs sur le maigre nombre d'employés entrant et sortant de l'immeuble, c'est vite devenu une légende urbaine, aux yeux de tous.

BAGUMBAYAN — au coeur de manila, le parc auparavant nommé luneta (petite lune, en raison de sa forme) fut rebaptisé en l'honneur de l'écrivain josé rizal, exécuté en ces lieux. hors cette histoire macabre, on y trouve également de charmantes installations, telles qu'un lac avec une reconstitution miniature des philippines en son centre (qu'on dit être un portail aux cours féériques, si on y plonge une nuit de quart de lune), un planétarium, un pavillon rempli d'orchidées et de pavillons... de nuit, il n'est pas rare de voir quelques membres du petit peuple y traîner, derrière les grilles fermées.

MANILA OCEAN PARK — ce parc à thème est le premier du pays en terme de rang mondial. ouvert à longueur d'année, il reçoit aussi bien les adultes que les enfants, avec une grande variété d'animations aquatiques. ce que les terrestres ignorent en visitant le parc, c'est que certains des soigneurs sont des faeries portant des sorts d'illusion, utilisant leurs pouvoirs de communication avec la faune et la flore pour rendre le spectacle encore plus inouï aux yeux non-clairvoyants.

FUERZA DE SANTIAGO — construite par le conquistador miguel lopez de legazpi, la forteresse a un jour servi de quartier général à l'armée américaine, avant que les soldats impériaux du japon s'en emparent durant la seconde guerre mondiale et y enferment des centaines de prisonniers, tués vers la fin de la guerre. cependant, nombre de ces captifs étaient des loup-garous, et le site est depuis ce jour considéré maudit par les meutes, qui n'y mettent les pieds qu'en cas d'urgence. la mort répandue en ces lieux a également attiré quelques sorciers, cherchant à y invoquer des entités démoniaques supérieures. tous ces faits combinés ont forcé l'enclave à placer le fort sous surveillance quasi-constante.